Fiscalité

L’amortissement non déductible des véhicules de tourisme : ce qui change en 2025

19/5/2025

L’amortissement non déductible est un élément clé de la fiscalité des véhicules de tourisme en entreprise. En 2025, de nouvelles règles entreront en vigueur, impactant significativement la gestion de flotte et la stratégie fiscale des entreprises. Ces changements majeurs nécessiteront une adaptation importante des pratiques actuelles et une révision approfondie des politiques d’acquisition de véhicules. Cet article vous guidera à travers les changements à venir et vous aidera à optimiser votre approche fiscale dans ce nouveau contexte réglementaire.

Qu’est-ce que l’amortissement non déductible ?

L’amortissement non déductible (AND) est une disposition fiscale qui limite la déduction des charges liées à l’acquisition et à l’utilisation de véhicules de tourisme par les entreprises. Cette mesure vise à encourager l’adoption de véhicules moins polluants tout en encadrant les avantages fiscaux liés aux véhicules d’entreprise. L’AND représente un outil stratégique dans la politique environnementale du gouvernement, incitant les entreprises à privilégier des véhicules plus respectueux de l’environnement et à repenser leur approche en matière de mobilité professionnelle.

Principes de base de l’AND

  • L’AND s’applique à une partie de l’amortissement ou des loyers des véhicules de tourisme, selon des critères précis établis par l’administration fiscale.
  • Le montant non déductible est calculé en fonction du prix d’acquisition du véhicule et de ses émissions de CO2, suivant un barème progressif qui évolue régulièrement.
  • Plus les émissions de CO2 sont élevées, plus la part non déductible est importante, créant ainsi une incitation directe à opter pour des véhicules plus écologiques.
  • Le calcul prend en compte différents paramètres techniques et environnementaux du véhicule.
  • Les entreprises doivent intégrer ces éléments dans leur comptabilité et leur déclaration fiscale.

La fiscalité des véhicules de tourisme évolue en 2025 avec de nouveaux plafonds d’amortissement non déductible. Ces modifications s’inscrivent dans une démarche plus large de transition écologique et de modernisation du parc automobile des entreprises. Il est crucial pour les entreprises de comprendre ces changements pour optimiser leur stratégie fiscale et anticiper leurs futures décisions d’investissement.

Qu’est-ce qu’un véhicule de tourisme ?

Avant d’approfondir les règles de l’AND, il est essentiel de définir ce qu’est un véhicule de tourisme au sens fiscal. Cette définition précise permet de déterminer quels véhicules sont concernés par ces dispositions et d’éviter toute confusion dans l’application des règles fiscales.

Caractéristiques d’un véhicule de tourisme

Un véhicule de tourisme est généralement défini comme :

  • Un véhicule conçu pour le transport de personnes, répondant à des normes spécifiques de confort et de sécurité
  • Pouvant accueillir jusqu’à 9 passagers, conducteur inclus, avec des configurations variables selon les modèles
  • Immatriculé dans la catégorie “voitures particulières” selon la classification administrative en vigueur
  • Disposant d’aménagements intérieurs destinés au transport de personnes
  • Répondant aux normes techniques et de sécurité propres aux véhicules particuliers

Critères de classification

Certains véhicules, bien que ressemblant à des voitures particulières, peuvent être exclus de cette catégorie :

  • Les véhicules utilitaires aménagés pour le transport de marchandises, disposant d’une séparation physique entre l’habitacle et l’espace de chargement
  • Les véhicules à usage spécifique (ambulances, taxis) bénéficiant d’une réglementation particulière
  • Les véhicules de démonstration des concessionnaires, soumis à des règles fiscales distinctes
  • Les véhicules spécialement équipés pour des activités professionnelles spécifiques
  • Les véhicules adaptés pour les personnes à mobilité réduite

Il est crucial de souligner que la classification fiscale d’un véhicule peut différer significativement de son utilisation effective au quotidien. En effet, même si un véhicule est principalement utilisé pour des déplacements professionnels, des visites clients, ou des trajets liés à l’activité de l’entreprise, il peut néanmoins être catégorisé comme un véhicule de tourisme du point de vue fiscal. Cette distinction importante peut avoir des implications considérables sur le traitement comptable et fiscal du véhicule au sein de l’entreprise.

Les véhicules concernés par l’amortissement non déductible

L’amortissement non déductible s’applique à une gamme étendue de véhicules de tourisme, indépendamment de leur mode de propulsion ou de leurs caractéristiques techniques spécifiques. Cette mesure fiscale englobe pratiquement tous les véhicules utilisés pour le transport de personnes dans un cadre professionnel, créant ainsi un cadre réglementaire uniforme mais nuancé selon les caractéristiques environnementales des véhicules.

Types de véhicules soumis à l’AND

 Types de véhicules                            | Caractéristiques |

|-----------------------------------|------------------------------------------------|

| Véhicules thermiques (essence, diesel) | - Historiquement les plus touchés par les restrictions de l’AND en raison de leur impact environnemental  

- Soumis aux plafonds de déduction les plus restrictifs du fait de leurs émissions de CO2 plus élevées  

- Concernent la majorité du parc automobile actuel des entreprises françaises  

- Nécessitent une attention particulière dans la stratégie de renouvellement de flotte |

| Véhicules hybrides | - Bénéficient de plafonds de déduction intermédiaires, reflétant leur position médiane en termes d’impact environnemental  

- La proportion d’utilisation du moteur électrique influence directement le niveau de déduction autorisé  

- Représentent une solution de transition appréciée par de nombreuses entreprises  

- Offrent un compromis entre performance environnementale et praticité d’utilisation |

| Véhicules électriques | - Jouissent des conditions les plus avantageuses en termes de plafonds de déduction  

- Les batteries, lorsqu’elles sont acquises séparément du véhicule, peuvent faire l’objet d’un amortissement intégral  

- Constituent une option de plus en plus privilégiée par les entreprises soucieuses de leur impact environnemental  

- Bénéficient de nombreux avantages fiscaux complémentaires |

La gestion de flotte et l’amortissement non déductible sont intrinsèquement liés, formant un aspect crucial de la stratégie fiscale des entreprises. Les gestionnaires de flotte doivent intégrer ces paramètres fiscaux dans leur processus décisionnel, en tenant compte non seulement des coûts d’acquisition et d’utilisation, mais également de l’impact fiscal à long terme de leurs choix.

Le barème fiscal applicable des AND en 2025 : quels impacts pour les entreprises ?

Le plafond de déduction AND est directement corrélé aux émissions de CO2 du véhicule. L’année 2025 marquera l’entrée en vigueur d’un nouveau barème qui transformera significativement la fiscalité applicable aux véhicules de tourisme, incitant fortement les entreprises à repenser leur stratégie de mobilité.

Nouveau barème fiscal 2025

Émissions CO2 (g/km) Plafond déductible (€)
≤ 20 30 000
20–49 20 300
50–160 18 300
> 160 9 900

Ce nouveau barème établit une hiérarchie claire en faveur des véhicules à faibles émissions, particulièrement les véhicules électriques, créant ainsi une incitation fiscale forte pour la transition écologique des flottes d’entreprise.

Implications pour les entreprises

  1. Incitation à l’électrification de la flotte

Les véhicules électriques bénéficient du plafond le plus avantageux, fixé à 30 000 €, représentant une opportunité significative d’optimisation fiscale pour les entreprises

La réduction substantielle de la charge fiscale pour les véhicules zéro émission s’inscrit dans une stratégie gouvernementale plus large de promotion de la mobilité durable

Cette mesure vise à accélérer la transition énergétique des flottes d’entreprise en rendant les véhicules électriques plus attractifs d’un point de vue financier

L’avantage fiscal constitue un levier puissant pour compenser le surcoût initial d’acquisition des véhicules électriques

  1. Pénalisation des véhicules fortement émetteurs

Le plafond restrictif de 9 900 € pour les véhicules émettant plus de 160 g/km de CO2 impacte significativement la rentabilité de ces véhicules

Cette mesure dissuasive vise à décourager l’acquisition de véhicules polluants et à orienter les choix vers des alternatives plus respectueuses de l’environnement

L’augmentation considérable du coût fiscal pour ces véhicules peut représenter un surcoût important dans le budget des entreprises

Les entreprises possédant une flotte de véhicules fortement émetteurs doivent anticiper cette évolution pour éviter une explosion de leurs charges fiscales

  1. Impact sur le coût total de possession (TCO)

L’analyse du coût total de possession doit intégrer minutieusement l’impact de l’amortissement non déductible dans les projections financières

Les véhicules électriques, malgré leur prix d’acquisition plus élevé, peuvent s’avérer plus économiques sur la durée grâce aux avantages fiscaux et aux coûts d’exploitation réduits

La prise en compte des coûts d’entretien, de la consommation énergétique et des différentes incitations fiscales est essentielle pour une évaluation précise du TCO

L’optimisation du TCO nécessite une approche globale intégrant tous les aspects financiers et fiscaux sur la durée d’utilisation du véhicule

  1. Nécessité de réviser la politique de flotte

Les entreprises doivent entreprendre une révision approfondie de leur mix de véhicules pour s’adapter au nouveau contexte fiscal

L’option des véhicules hybrides peut constituer une solution transitoire pertinente, offrant un compromis entre performance environnementale et praticité

La stratégie de renouvellement de flotte doit être repensée en tenant compte des nouveaux plafonds fiscaux et des objectifs de réduction des émissions

Une analyse détaillée des besoins de mobilité de l’entreprise est nécessaire pour optimiser la composition de la flotte

Pour optimiser leur fiscalité, les entreprises devront adopter une approche stratégique dans leur politique d’acquisition de véhicules, en tenant compte non seulement des nouveaux plafonds mais aussi de l’ensemble des paramètres fiscaux et opérationnels.

Les risques d’une mauvaise gestion de l’amortissement non déductible

Une gestion approximative de l’AND peut engendrer des répercussions financières et fiscales significatives, nécessitant une vigilance accrue de la part des entreprises.

Erreurs courantes et leurs conséquences

  1. Mauvaise classification des véhicules
    • Risque : Application incorrecte des plafonds de déduction fiscale, pouvant résulter d’une mauvaise interprétation des caractéristiques techniques du véhicule
    • Conséquence : Exposition à des redressements fiscaux potentiellement coûteux lors des contrôles, nécessitant des régularisations complexes
  2. Calcul erroné de la part non déductible
    • Risque : Évaluation inexacte de la charge fiscale due à des erreurs méthodologiques ou des omissions dans les calculs
    • Conséquence : Impact direct sur la trésorerie de l’entreprise, soit par le paiement d’impôts supplémentaires non anticipés, soit par la perte d’opportunités d’optimisation fiscale
  3. Non-prise en compte des équipements spécifiques
    • Risque : Omission de la possibilité de déduction intégrale pour certains équipements, notamment les batteries des véhicules électriques, qui bénéficient d’un traitement fiscal particulier
    • Conséquence : Augmentation injustifiée de la charge fiscale et perte d’avantages fiscaux légitimes
  4. Négligence des véhicules en location
    • Risque : Traitement incorrect de l’AND sur les loyers, particulièrement complexe dans le cas des contrats de location longue durée
    • Conséquence : Exposition à des risques de non-conformité fiscale et possibilité de redressements lors des contrôles fiscaux
  5. Absence de suivi des changements réglementaires
    • Risque : Application de règles obsolètes pouvant entraîner des erreurs significatives dans le traitement fiscal des véhicules de la flotte
    • Conséquence : Inadéquation de la stratégie fiscale et de flotte, conduisant à des décisions d’investissement sous-optimales et des pertes financières potentielles
    • Impact : Désalignement progressif entre les pratiques de l’entreprise et le cadre réglementaire en vigueur, créant des vulnérabilités fiscales croissantes
    • Enjeu : Nécessité d’une veille réglementaire active et d’une adaptation continue des processus internes

Pour éviter ces pièges, il est crucial d’implémenter un système de gestion rigoureux et de se tenir informé des évolutions réglementaires. Cette vigilance doit s’accompagner d’une révision régulière des procédures internes et d’une communication efficace entre les différents services concernés. L’établissement d’un processus de veille réglementaire structuré permet d’anticiper et d’intégrer les changements de manière proactive.

Recommandations pour une gestion optimale

L'audit régulier de la flotte est un pilier essentiel de la gestion efficace des véhicules d'entreprise, particulièrement dans le contexte des changements fiscaux liés à l'amortissement non déductible (AND). Cette pratique ne se limite pas à un simple inventaire ; elle constitue une démarche stratégique visant à optimiser la performance financière et environnementale de votre parc automobile.

Commencez par évaluer minutieusement la composition de votre flotte à la lumière des nouveaux plafonds d'amortissement. Cette analyse approfondie vous permettra d'identifier les véhicules qui pourraient potentiellement impacter négativement votre fiscalité. Ne vous contentez pas de regarder les chiffres ; cherchez à comprendre comment chaque véhicule s'inscrit dans votre stratégie globale d'entreprise.

Dans la foulée de cette évaluation, concentrez-vous sur l'identification des opportunités de remplacement des véhicules les plus polluants. Cette démarche n'est pas seulement bénéfique pour l'environnement ; elle peut également se traduire par des avantages fiscaux significatifs. Examinez chaque véhicule sous l'angle de son empreinte carbone et de son impact sur vos charges fiscales. Vous pourriez être surpris de constater comment le remplacement stratégique de certains véhicules peut améliorer à la fois votre bilan carbone et votre bilan financier.

Une fois ces opportunités identifiées, il est crucial d'établir un calendrier de renouvellement qui tienne compte des échéances réglementaires. Ce planning ne doit pas être rigide ; au contraire, il doit être suffisamment flexible pour s'adapter aux évolutions du marché et de la législation. Pensez à aligner ce calendrier avec vos cycles budgétaires et vos objectifs stratégiques à long terme.

Enfin, ne négligez pas l'analyse de l'impact financier global des changements de flotte envisagés. Cette étape est cruciale pour garantir que vos décisions de renouvellement sont non seulement conformes aux nouvelles réglementations, mais aussi financièrement viables pour votre entreprise. Prenez en compte tous les aspects : coûts d'acquisition, économies potentielles en carburant, réductions des charges fiscales, et même l'impact sur l'image de marque de votre entreprise

En adoptant ces bonnes pratiques, vous pourrez non seulement vous conformer aux exigences fiscales, mais aussi transformer l’AND en un levier d’optimisation pour votre entreprise. Cette approche structurée permet de minimiser les risques tout en maximisant les opportunités d’optimisation fiscale dans un contexte réglementaire en constante évolution.

Pour aller plus loin dans l’optimisation de votre flotte, n’hésitez pas à consulter notre audit de flotte et de vos besoins, qui vous permettra d’obtenir une analyse détaillée et personnalisée de votre situation actuelle ainsi que des recommandations sur mesure. Vous pouvez également explorer nos solutions de recharge pour véhicules électriques, conçues pour faciliter votre transition vers une mobilité électrique tout en optimisant vos coûts d’exploitation.

L’amortissement non déductible ne doit pas être perçu comme une simple contrainte réglementaire, mais plutôt comme une véritable opportunité de repenser en profondeur votre approche de la mobilité d’entreprise. En anticipant les changements à venir et en adoptant une gestion proactive de votre flotte, vous pourrez non seulement tirer parti de ces évolutions fiscales pour optimiser vos coûts opérationnels, mais aussi positionner votre entreprise comme un acteur responsable contribuant activement à une mobilité plus durable. Cette transformation stratégique de votre flotte peut devenir un avantage concurrentiel significatif, tout en alignant vos objectifs financiers avec vos engagements environnementaux.

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16/10/2025

PLF 2026 : quelles réformes fiscales pour les flottes d’entreprise ?

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Contexte : un projet de loi de finances sous tension

La loi de finances est chaque année un moment clé pour les entreprises. Celle de 2026 est présentée dans un contexte de déficit public élevé et d’engagements climatiques renforcés. Le gouvernement affiche un triple objectif : réduire le déficit, financer les priorités stratégiques et accélérer la transition écologique. Le secteur automobile est au cœur de cette équation, car il représente une source majeure de recettes fiscales (malus, taxes sur les carburants, TVA) tout en étant un levier de décarbonation.

Les organisations professionnelles rappellent que l’année 2025 a déjà été très lourde fiscalement : malus CO₂ et malus au poids durcis, réforme des avantages en nature et mise en place d’une taxe incitative pour le verdissement des flottes. Mobilians, syndicat des métiers de l’automobile, craint que l’on en fasse « trop » : en juillet 2025, l’organisation soulignait que ces dispositifs risquent de faire chuter le marché de 7,5 % et de fragiliser loueurs et concessionnaires. Malgré ces appels, le PLF 2026 maintient une trajectoire fiscale ascendante.

Malus CO₂ : un barème 2028 plus sévère

Le cœur du projet concerne l’extension du malus CO₂. Déjà renforcé en 2025 et 2026, il est prolongé jusqu’en 2028 avec un barème plus sévère. À partir de 2028, la taxe serait due dès 98 g/km de CO₂ et atteindrait un maximum de 100 000 € pour les véhicules émettant plus de 187 g/km. Jusqu’ici, le plafond était de 50 000 € et le seuil de déclenchement de 123 g/km. Ce bond est spectaculaire et vise clairement les véhicules très puissants et lourds.

En pratique, le barème 2028 prévoit des paliers progressifs : un petit SUV émettant 110 g/km paierait environ 310 €, une berline à 140 g/km autour de 4 279 €, et un gros SUV à 180 g/km plus de 76 000 €. Ce malus s’ajoute au malus masse, aux taxes annuelles et à la TVS. En proposant ce barème à trois ans, le gouvernement offre de la visibilité aux acheteurs, mais envoie aussi un signal fort : les véhicules thermiques lourds deviendront financièrement intenables.

Une mesure pour accélérer l’électrification

L’objectif affiché est de concilier impératifs budgétaires et transition écologique. Le nouveau malus CO₂ exclut de facto les plus gros émetteurs tout en maintenant des aides ciblées (suramortissement, bonus et primes) pour accompagner les professionnels vers l’électrification. La fiscalité devient un levier pour orienter les achats : plus un véhicule est propre, moins il supporte de taxes, voire bénéficie d’exonérations.

Pour les gestionnaires de parc, cette évolution aura un impact direct sur le TCO. Les véhicules thermiques à forte cylindrée verront leur coût total exploser, alors que les véhicules électriques ou hydrogène resteront exonérés. Anticiper ce changement dès maintenant permet de planifier des renouvellements plus tôt et de bénéficier des dispositifs encore en vigueur (bonus écologique, prime complémentaire de 1 000 € pour les véhicules assemblés en Europe, etc.). Pour simuler l’impact fiscal en fonction du modèle et du kilométrage, vous pouvez utiliser notre simulateur TCO Evera.

Malus au poids : pas de durcissement du barème mais la fin du plafonnement

Le PLF 2026 ne modifie pas les montants du malus au poids pour 2028. La taxe, instaurée en 2022, reste applicable dès 1 500 kg (10 €/kg), puis s’élève par tranches de 15 €, 20 €, 25 € et 30 € au‑delà de 2 000 kg. En revanche, le texte supprime le plafonnement qui limitait la somme des malus CO₂ et poids. Autrement dit, les deux taxes s’additionneront intégralement, faisant grimper la facture pour les modèles lourds et polluants.

Exonérations et abattements réservés aux véhicules bas carbone

Autre nouveauté importante : l’exonération totale du malus masse ne sera plus accordée qu’aux véhicules à faible empreinte carbone. Les autres motorisations (micro-hybride, hybride simple, hybride rechargeable, électrique, hydrogène) pourront bénéficier d’abattements de 100 kg, 200 kg ou 600 kg selon l’année de première immatriculation. Par exemple :

  • Micro-hybrides et hybrides non rechargeables immatriculés en 2024 ou après : abattement de 100 kg.
  • Hybrides rechargeables immatriculés jusqu’au 30 juin 2026 : abattement de 200 kg, puis de 600 kg après le 1er juillet 2026.
  • Véhicules électriques et hydrogène : exonération ou abattement maximum selon la date d’immatriculation.

Les entreprises devront donc s’assurer que leurs prochains achats sont immatriculés au bon moment pour profiter des abattements maximaux.  Si votre flotte compte encore des véhicules familiaux ou utilitaires lourds, il est urgent de revoir votre car‑policy et d’opter pour des modèles allégés (finition sans options superflues, véhicules compacts). Notre équipe peut vous accompagner dans cette démarche via un audit gratuit de votre flotte.

Taxe annuelle sur les émissions de CO₂ et autres dispositifs

Outre les malus, le PLF 2026 proroge et renforce la taxe annuelle sur les émissions de CO₂ (aussi appelée « taxe sur les véhicules puissants ») ainsi que la taxe annuelle sur les polluants atmosphériques. Les barèmes 2026 et 2028 ne sont pas détaillés dans le texte initial, mais le gouvernement envisage de maintenir une logique progressive similaire au malus CO₂, avec des montants qui augmentent fortement pour les grosses puissances.

Par ailleurs, le PLF propose de modifier les abattements applicables aux véhicules de huit places ou plus détenus par des personnes morales. Aujourd’hui, ces véhicules bénéficient d’un abattement de 85 g/km sur le malus CO₂ et de 500 kg sur le malus poids. Le projet prévoit d’ajuster ces abattements en fonction de l’année de première immatriculation, ce qui réduira les avantages pour les véhicules achetés après 2027. Les loueurs de minibus et de vans doivent donc surveiller de près le débat parlementaire.

Des critiques sur le manque d’ambition écologique

Malgré l’accent mis sur les malus, plusieurs ONG estiment que le PLF 2026 manque d’ambition environnementale. Le Réseau Action Climat (RAC) salue la suppression du plafonnement entre malus CO₂ et poids mais juge cette mesure « anecdotique » et réclame un abaissement du seuil du malus poids à 1 300 kg ainsi qu’un barème renforcé pouvant générer 1,5 milliard d’euros de recettes. Il regrette également l’absence d’éco‑conditionnalité des aides publiques et plaide pour orienter la fiscalité vers les grands pollueurs (aviation, engrais chimiques).

Ces critiques révèlent une tension : comment concilier les impératifs budgétaires et la transition écologique ? En l’absence de mesures plus globales (hausse de la taxe kérosène, réforme des niches fiscales), le gouvernement continue de s’appuyer largement sur les taxes automobiles pour financer son budget.

Impact pour les flottes et recommandations

L’effet cumulé du malus CO₂, du malus au poids et des taxes annuelles va mécaniquement augmenter le TCO des véhicules thermiques et lourds, ce qui favorise l’électrification. Dans ce contexte, les gestionnaires de flotte doivent agir sur plusieurs leviers :

  1. Simuler l’impact fiscal : utilisez des outils comme notre simulateur TCO pour comparer le coût total d’un véhicule thermique et d’un véhicule électrique en intégrant malus, taxes annuelles, carburant/énergie et entretien.
  2. Choisir des véhicules légers et éco‑scorés : privilégiez des modèles électriques ou hybrides rechargeables avec un poids contenu. Évitez les options qui alourdissent inutilement le véhicule (toits panoramiques, jantes XXL) et optez pour des utilitaires compacts qui restent en dessous des seuils de malus.
  3. Anticiper la date d’immatriculation : certaines exonérations ne sont valables que pour les véhicules immatriculés avant une date précise (par exemple, abattement de 600 kg pour les hybrides rechargeables immatriculés à partir du 1er juillet 2026). Planifiez vos commandes en conséquence.
  4. Profiter des dispositifs d’aide existants : malgré la fin du bonus écologique « coup de pouce » en juillet 2025, une prime complémentaire de 1 000 € est accordée aux véhicules électriques assemblés en Europe. Le leasing social revient également pour 2025/2026 avec des loyers subventionnés pour les ménages modestes – autant de mesures qui peuvent stimuler la demande et le marché de l’occasion.
  5. Mettre à jour votre car‑policy et suivre les avantages en nature : la réforme des avantages en nature de février 2025 a augmenté la fiscalité des véhicules thermiques et encouragé les véhicules électriques (abattement de 70 % jusqu’à 4 582 €, TVS nulle, borne installée au domicile non considérée comme un avantage). Notre module de suivi et optimisation des avantages en nature vous aide à calculer et à déclarer ces avantages.
  6. Adopter une stratégie de verdissement alignée sur la LOM : la loi d’orientation des mobilités (LOM) impose aux entreprises de plus de 100 véhicules d’intégrer 40 % de véhicules à faibles émissions dans leurs achats à partir du 1ᵉʳ janvier 2025, 50 % en 2027 et 70 % en 2030. En parallèle, une taxe incitative facture 2 000 € par véhicule manquant en 2025, 4 000 € en 2026 et 5 000 € en 2027. Le PLF 2026 ne modifie pas ces quotas mais son durcissement des malus renforce la nécessité de respecter la loi.

Exemple de calcul de TCO

Prenons un SUV essence de 1 650 kg émettant 140 g/km, au prix de 35 000 €. En 2028, il supporterait un malus CO₂ de 4 279 € et un malus au poids de 1 500 € (10 €/kg pour les 150 kg au‑dessus de 1 500 kg). S’y ajoutent la TVS et la taxe annuelle sur les émissions de CO₂. À l’inverse, une berline électrique équivalente bénéficie d’un bonus (selon le nouveau barème), d’une exonération de malus et d’une TVS nulle. Sur un contrat de trois ans, la différence de TCO peut dépasser 10 000 €. D’où l’importance de simuler chaque scénario.

Conclusion : anticiper et se faire accompagner

Le PLF 2026 confirme que l’automobile est un levier fiscal majeur et que la transition énergétique passera par des incitations comme par des pénalités. Les entreprises ne peuvent plus se permettre d’ignorer le poids croissant des malus. En parallèle, les critiques des ONG montrent que le débat parlementaire pourrait amender certaines mesures (abaissement du seuil du malus poids, éco‑conditionnalité). Reste que, pour les DAF et les gestionnaires de flotte, l’anticipation est la clé : simuler, planifier, investir dans des véhicules bas carbone et s’appuyer sur des outils professionnels.

Evera se tient à vos côtés pour vous aider à optimiser votre stratégie de mobilité. Nous vous proposons un accompagnement personnalisé, un calculateur TCO, un audit complet de votre flotte et des solutions de verdissement adaptées à votre activité. N’hésitez pas à planifier une démonstration pour découvrir comment nos outils peuvent réduire vos coûts et accélérer votre transition.

Fiscalité
Tous
13/10/2025

Réforme des avantages en nature 2025 : réduisez vos coûts véhicules de fonction grâce à la méthode au réel

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Depuis 2025, la réforme des avantages en nature (AEN) alourdit sensiblement la facture des véhicules de fonction. Les nouveaux coefficients forfaitaires gonflent la base imposable, avec des impacts directs pour les RH, les finances et les gestionnaires de flotte.

La bonne nouvelle : en passant à la méthode au réel, et en s’appuyant sur Evera Fleet pour le suivi et la justification, vous pouvez réduire fortement vos charges tout en restant totalement conforme.

Pourquoi les avantages en nature coûtent plus cher en 2025

La méthode forfaitaire reflète mal l’usage réel d’un véhicule. Avec la réforme 2025, les coefficients ont été relevés : si vous restez au forfait, la charge grimpe automatiquement.

Comparatif des barèmes (avant / après 2025)

Situation Avant réforme Après réforme 2025
Carburant privé pris en charge par l’entreprise 40 % 67 %
Carburant privé à la charge du collaborateur 30 % 50 %

La méthode au réel : une alternative simple, conforme et équitable

La méthode au réel calcule l’avantage sur la base de l’usage constaté : kilomètres professionnels vs personnels, coûts réels (loyers, énergie, entretien), et ventilation pro/perso. Résultat : une base imposable plus juste, donc moins de charges sociales pour l’entreprise et moins d’impôt pour le collaborateur.

  • Réduction de la base imposable (équité pro / perso)
  • Baisse des charges sociales et de l’impôt collaborateur
  • Conformité URSSAF si les données sont fiables et traçables
  • Pilotage fin possible via Evera Fleet

👉 Estimez l’impact pour votre flotte avec notre simulateur AEN 2025.

👉 Mettez ces économies en perspective avec votre TCO global.

Des économies concrètes et mesurables

Les gains sont immédiats quand on quitte le forfait pour le réel. Sur une flotte moyenne, on observe :

  • Baisse de 30 à 60 % des montants liés aux AEN lorsque le pro/perso réel diffère du forfait
  • Économies administratives grâce à l’automatisation (moins d’erreurs, moins d’aller-retour RH/collab)
  • Amélioration du pouvoir d’achat des collaborateurs par une base imposable plus juste

Cas d’usage (exemple pédagogique)

Une PME de 20 véhicules de fonction bascule au réel avec Evera Fleet. Après ventilation pro/perso fiable et justificatifs disponibles en cas de contrôle :

  • 45 826 € d’économies annuelles sur les AEN
  • 2 841 € d’économies de temps administratif (processus automatisés)
  • Abonnement outillé : aligné sur un coût par véhicule mensuel
  • ROI net ≈ 4 826 € / véhicule / an (ordre de grandeur)
Cet ordre de grandeur illustre le potentiel quand l’usage réel s’écarte sensiblement du forfait. Le simulateur AEN 2025 vous donne votre estimation personnalisée.

Comparateur : méthode au réel vs méthode forfaitaire

La réforme 2025 accentue l’écart entre les deux modes de calcul. Voici un exemple concret pour un véhicule de fonction utilisé 60 % à titre professionnel.

Comparateur : méthode au réel vs méthode forfaitaire

La réforme 2025 accentue l’écart entre les deux modes de calcul. Voici un exemple concret pour un véhicule de fonction utilisé 60 % à titre professionnel.

Critère Méthode forfaitaire Méthode au réel
Base imposable annuelle 10 800 € 6 240 €
Charges sociales employeur 4 320 € 2 496 €
Économie réalisée 1 824 € / an
Justification URSSAF Non, estimation forfaitaire Oui, usage réel certifié via Evera Fleet

Comment passer au réel… sans friction

Le réel requiert un suivi continu et opposable. C’est précisément le rôle d’Evera Fleet : centraliser, automatiser, justifier.

Ce que vous mettez en place avec Evera Fleet

  • Suivi précis pro / perso des kilomètres (procédures et interfaces simples côté collaborateur)
  • Traçabilité conforme URSSAF (journaux, historisation, accès aux pièces)
  • Reporting centralisé pour RH/DAF (exports, workflows, contrôles)
  • Vision TCO pour relier AEN, énergie, entretien, assurance, amendes

👉 Module dédié : Suivi & optimisation des avantages en nature.

👉 Vue coûts : Suivi des dépenses & TCO.

RH & Finance : sécuriser la conformité, simplifier l’opérationnel

Les équipes n’ont plus à courir après des fichiers Excel ou des justificatifs incomplets.

  • Données fiabilisées à la source
  • Règles et seuils homogènes pour tous les sites / métiers
  • Exports prêts pour la paie et la comptabilité
  • Archivage et piste d’audit en cas de contrôle URSSAF

Au passage, vous réduisez les irritants côté collaborateurs : la règle devient claire, applicative, et perçue comme équitable.

Politique mobilité : l’AEN comme levier stratégique (et pas seulement fiscal)

Le passage au réel est souvent l’occasion de rééquilibrer la politique flotte.

  • Alignement modèles / usages (électrique, hybride, thermique)
  • Réduction des coûts cachés (énergie, entretien, sinistres, amendes)
  • Contribution ESG/RSE par une utilisation plus sobre et mesurée
  • Meilleure attractivité (avantage perçu comme juste, pouvoir d’achat préservé)

Avec Evera Fleet, vous reliez vos choix AEN aux autres piliers : énergie, maintenance, sécurité, électrification.

👉 Voir aussi : Électrification & ESG/RSE.

Foire aux questions (FAQ)

La méthode au réel est-elle plus “risky” en cas de contrôle ?

Non, si votre collecte et votre archivage sont carrés. C’est tout l’intérêt d’Evera Fleet : des données structurées, historisées, exportables, avec une piste d’audit claire.

Les collaborateurs doivent-ils tout saisir manuellement ?

Non. Vous définissez une procédure simple (catégorisation pro/perso, rappels, validations). L’approche doit être le moins intrusive possible et identique pour tous.

On peut commencer en milieu d’exercice ?

Oui. Mieux vaut démarrer maintenant pour arrêter l’hémorragie du forfait. Vous pourrez régulariser proprement avec les exports consolidés.

Conclusion

La réforme 2025 rend le forfait coûteux et, souvent, injuste. La méthode au réel, adossée à Evera Fleet, remet l’usage au cœur du calcul : moins de charges, plus d’équité, plus de pilotage.

Ajoutez-y un simulateur pour objectiver le gain, une vue TCO pour prioriser les actions, et vous transformez un sujet fiscal en avantage concurrentiel pour votre entreprise.

Fiscalité
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20/6/2025

Malus écologique 2025 : tout comprendre pour anticiper son impact sur votre entreprise

Lire l’article

Le 1er mars 2025 marque un tournant dans la politique environnementale française avec l’entrée en vigueur du nouveau malus écologique.

Cette mesure vise à accélérer la transition vers des véhicules moins polluants, mais ses conséquences pour les entreprises sont loin d’être anodines.

Entre fiscalité, stratégie de flotte et TCO, voyons ensemble comment anticiper, réduire et compenser l’impact du malus écologique 2025.

Comprendre le malus écologique 2025

Le malus écologique est une taxe appliquée lors de la première immatriculation d’un véhicule neuf en France.

Son objectif : pénaliser les véhicules fortement émetteurs de CO₂ et encourager les entreprises à opter pour des modèles plus sobres.

En 2025, le dispositif se durcit :

  • Seuil d’émissions abaissé à 113 g/km (contre 118 g/km en 2024),
  • Montant maximal porté à 70 000 € (contre 60 000 € auparavant),
  • Introduction d’un malus au poids plus strict.

👉 Cela signifie qu’un plus grand nombre de véhicules d’entreprise seront désormais concernés par cette taxe.

Le double mécanisme du malus écologique 2025

Le système repose sur deux volets :

  • un malus CO₂, basé sur les émissions,
  • un malus poids, appliqué au-delà d’un certain seuil.

Structure du dispositif

Type de malus Base de calcul Seuil 2025 Montant maximal
Malus CO₂ Émissions de CO₂ (cycle WLTP) 113 g/km 70 000 €
Malus poids Poids à vide du véhicule 1,6 tonne 10 € / kg au-delà du seuil

💡 Le cumul des deux malus ne peut pas dépasser 70 000 € par véhicule.

Un barème plus sévère, plus progressif

Le malus CO₂ s’applique désormais dès 113 g/km, avec une montée en puissance rapide :

  • 50 € à partir de 113 g/km
  • 1 000 € dès 136 g/km
  • 70 000 € au-delà de 192 g/km

Le malus au poids suit une logique complémentaire :

  • 10 € / kg au-delà de 1 600 kg
  • 20 € / kg au-delà de 1 800 kg
  • 30 € / kg au-delà de 2 100 kg

🎯 Objectif : orienter les entreprises vers des modèles légers, efficients et électriques.

Impact sur les entreprises et les flottes automobiles

Pour les PME, ETI et grandes entreprises, le malus 2025 impacte directement le TCO (Total Cost of Ownership).

Les conséquences principales :

  • Hausse du coût d’acquisition des véhicules thermiques,
  • Diminution de la valeur résiduelle des modèles polluants,
  • Complexification du renouvellement de flotte,
  • Nécessité de repenser la stratégie d’achat et de leasing.

👉 Pour évaluer concrètement cet impact, testez notre simulateur TCO.

Cas particulier : les véhicules d’occasion

Le malus ne s’applique pas encore directement aux véhicules d’occasion en 2025, sauf pour les véhicules importés.

Mais à partir de 2026, il s’étendra à tout le marché secondaire.

Ce qui changera en 2026 :

  • Application aux véhicules d’occasion à partir du 1er janvier 2026
  • Extension aux véhicules immatriculés depuis 2015 n’ayant pas déjà été taxés
  • Barème identique à celui du neuf
  • Mise en place d’un abattement progressif selon l’âge du véhicule

⚠️ Pour les gestionnaires de flotte, cela signifie que même le marché de l’occasion deviendra plus coûteux à gérer pour les véhicules thermiques lourds ou anciens.

Le cas des véhicules utilitaires

Les véhicules utilitaires légers (VUL), longtemps épargnés, entrent désormais dans le champ du malus 2025.

Les nouveautés à connaître :

  • Application du malus CO₂ pour les utilitaires récents,
  • Seuils de poids plus élevés mais soumis à tarification,
  • Exemptions possibles pour véhicules spécifiques (secours, chantiers, etc.).

Pour les flottes d’utilitaires, le suivi devient stratégique.

👉 Grâce à Evera Fleet, vous pouvez désormais suivre les émissions et anticiper les coûts de malus dès la phase d’achat.

Bonus écologique vs Malus écologique : les deux faces d’une même politique

Le bonus et le malus forment un système incitatif équilibré :

Dispositif Objectif Effet
Bonus écologique Récompenser l’achat de véhicules propres Subvention jusqu’à 5 000 €
Malus écologique Sanctionner les véhicules polluants Taxe jusqu’à 70 000 €

En combinant les deux, le gouvernement oriente le marché vers des véhicules électriques, hybrides rechargeables ou à faibles émissions.

👉 Découvrez nos offres de leasing électrique pour entreprises, éligibles au bonus écologique.

Stratégies pour limiter l’impact du malus écologique 2025

Les entreprises ont plusieurs leviers d’action pour contenir leurs coûts :

Adapter la stratégie d’achat

  • Favoriser les modèles à faibles émissions (< 113 g/km).
  • Étudier les véhicules reconditionnés aux normes Evera (moins de 45 000 km, SOH > 95 %).
  • Recourir à la Location Longue Durée (LLD) pour lisser l’investissement.

Adopter une flotte électrifiée

  • Tirer parti du bonus écologique pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables.
  • Installer des bornes internes (aides régionales disponibles).
  • Suivre les usages via Evera Fleet pour ajuster les besoins réels.

Optimiser la gestion quotidienne

  • Suivre les émissions et consommations via un logiciel de flotte connecté.
  • Former les collaborateurs à l’éco-conduite.
  • Mutualiser certains déplacements (autopartage, covoiturage).

Lien entre taxe carbone et malus écologique

Ces deux dispositifs poursuivent le même objectif : réduire les émissions de CO₂.

  • La taxe carbone agit sur la consommation d’énergie.
  • Le malus écologique agit sur l’acquisition de véhicules polluants.

Pour les entreprises, cela se traduit par une double incitation à décarboner leur mobilité.

Avec Evera Fleet, vous pouvez piloter votre empreinte carbone, suivre vos émissions et préparer votre reporting ESG.

Conclusion : transformer la contrainte en opportunité

Le malus écologique 2025 représente certes un défi, mais aussi une formidable opportunité pour moderniser sa flotte et réduire ses coûts à long terme.

En combinant :

  • des choix de véhicules pertinents,
  • une gestion de flotte intelligente avec Evera Fleet,
  • et une stratégie de leasing adaptée,

… les entreprises peuvent non seulement se conformer à la loi, mais aussi renforcer leur image RSE et améliorer leur rentabilité.

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