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Après plusieurs mois de repli, octobre 2025 enregistre environ 139 500 véhicules neufs immatriculés en France, soit une hausse de 2,9 % comparé à octobre 2024. S’il marque une pause dans la tendance baissière, le marché n’a pas retrouvé son niveau d’avant-pandémie (170 000 immatriculations moyennes mensuelles en 2019).
Sur les dix premiers mois de 2025, le marché demeure en retrait de 5,4 %. Le mois d’octobre, bien que positif, ne suffit pas à compenser la contraction de la demande observée plus tôt dans l’année. La reprise reste donc à nuancer : il s’agit davantage d’un rebond technique que d’une relance forte.
Le mois d’octobre confirme l’irrésistible montée des véhicules électriques et hybrides dans les immatriculations :
- Les hybrides représentent désormais plus de 50 % des nouvelles ventes.
- Les électriques signent une part de marché record.
Les motorisations thermiques, traditionnelles, poursuivent leur repli avec seulement 22 % de part de marché, contre 30 % un an plus tôt. Ce basculement structurel s’explique par la transition écologique, la fiscalité incitative, l’abondance de nouveaux modèles électrifiés et l’entrée en vigueur de normes plus contraignantes.
Cette redistribution des cartes est symptomatique d’un marché où la capacité à se transformer fait la différence.
La conjoncture économique 2025 reste incertaine : inflation persistante, coût du crédit élevé, incitations fiscales évolutives. Les entreprises et les particuliers temporisent leurs investissements, préférant évaluer les impacts réels des nouvelles obligations :
- Loi LOM (mobilité durable) : quotas de verdissement pour les flottes professionnelles.
- Fiscalité accrue : malus écologique renforcé, taxe sur les véhicules de société en évolution (lire notre dossier dédié).
Face à la volatilité du marché, de plus en plus d’entreprises optent pour la Location Longue Durée (LLD) afin de sécuriser leur budget flotte et accélérer leur transition énergétique (découvrir la solution Evera Lease). L’essor du leasing social soutient aussi l’accessibilité des véhicules électriques à certaines populations.
- Bonus écologique et aides : malgré des plafonds durcis, le bonus soutient encore l’électrique.
- Amortissement non déductible 2025 : les entreprises ajustent leur stratégie en fonction des changements fiscaux, privilégiant l’électrification.
- Plus grand choix de modèles, autonomie et innovations (recharge rapide, IA embarquée, etc.)
Avec plus de 50 % du marché, l’hybride rassure par sa polyvalence. Les contraintes de recharge et d’infrastructure, qui freinent certains à passer totalement à l’électrique, profitent à ces motorisations dites « de transition ».
- Ralentissement de la demande après l’explosion post-Covid.
- Incertitude face aux évolutions du malus écologique 2025 (tout comprendre ici).
- Infrastructures de recharge à développer, freins à la bascule totale vers le zéro émission.
Les gestionnaires de flotte doivent composer avec :
- Une fiscalité de moins en moins favorable aux thermiques (voir le simulateur),
- Des règles d’amortissement et de récupération de TVA en mutation (voir notre analyse).
- L’enjeu du TCO – coût total de possession – fortement affecté par les nouvelles réglementations et le virage énergétique (comparez les coûts).
1. Diversifier les motorisations : panacher entre 100 % électrique, hybride et thermique selon les tournées.
2. Adopter des outils de gestion de flotte intégrant le suivi des coûts, la veille réglementaire et l’optimisation du TCO (Evera Fleet).
3. Optimiser la fiscalité en monitorant avantages en nature, récupération de TVA, amortissement, etc.
4. Former les équipes pour adopter de nouvelles mobilités (autopartage, électrification progressive, etc.).
Malgré un contraste évident entre le rebond ponctuel d’octobre (+2,9 %) et la tendance annuelle négative (-5,4 %), ce mois incarne le virage du marché vers de nouveaux équilibres :
- Une accélération de la décarbonation des parcs,
- Une redistribution du jeu concurrentiel entre constructeurs,
- Une segmentation de la demande (particuliers attentistes, entreprises stratèges).
- La pérennité de la dynamique électrique : infrastructures, autonomie, coût d’accès.
- Les changements de fiscalité et leurs effets (nouvelles taxes 2025).
- La capacité du marché à digérer une éventuelle nouvelle réduction des aides en 2026.
Si octobre 2025 relève (un peu) la tête avec ses +2,9 % d’immatriculations, il confirme surtout deux tendances majeures : la montée inarrêtable de l’électrique/hybride et la nécessité d’anticiper fiscalité, technologies et politiques de mobilités. Décideurs, DAF, gestionnaires de flotte : la planification, l’analyse du TCO et l’adoption de solutions digitales sont plus que jamais stratégiques pour sécuriser votre transformation.
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