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La Renault Symbioz E-Tech Full Hybrid 160 ch se positionne comme un acteur clé dans le segment des SUV compacts hybrides, particulièrement adapté aux besoins des flottes professionnelles en quête d'un équilibre entre efficacité énergétique et polyvalence quotidienne. Lancée en 2024 et affinée pour 2025, cette version hybride non rechargeable met l'accent sur une motorisation mature et une modularité accrue, tout en tenant compte des contraintes fiscales et environnementales actuelles. Dans cet essai, nous explorons ses atouts et ses limites à travers un regard critique, en nous basant sur des kilomètres accumulés en conditions réelles, pour aider les décideurs d'entreprise à évaluer sa pertinence.
Dès les premiers regards, la Renault Symbioz impose une présence équilibrée sur la route, avec des proportions qui évoquent un SUV compact familial sans excès. En s'installant au volant, l'ergonomie intuitive frappe : tableau de bord numérique clair, position de conduite surélevée qui offre une vue dégagée sur la circulation urbaine. Le démarrage en mode électrique silencieux instaure une atmosphère sereine, idéale pour les trajets professionnels matinaux. Globalement, ces premières impressions instillent confiance pour un usage mixte ville-route, avec une modularité qui promet de la flexibilité pour les équipes mobiles.
Le design extérieur de la Symbioz adopte une approche pragmatique, avec une longueur de 4,41 mètres qui la place idéalement entre compacte et SUV intermédiaire. La face avant, dominée par la signature lumineuse en C et une calandre active aérodynamique, lui donne un air dynamique sans verser dans l'agressivité. Les jantes de 18 pouces en finition Techno ajoutent une touche d'élégance, tandis que les lignes fluides du profil, soulignées par des arches de roues prononcées, optimisent le Cx à 0,30 pour une meilleure efficacité énergétique.
Comparé à des rivaux plus audacieux, la Symbioz manque un peu de charisme distinctif, se contentant d'un style consensuel qui plaira aux gestionnaires de flotte soucieux de neutralité. Elle s'intègre parfaitement dans un parc automobile d'entreprise, où l'esthétique passe au second plan derrière la fonctionnalité. Pour en savoir plus sur les choix de motorisation hybride dans ce segment, consultez notre comparatif hybride vs électrique.

À l'intérieur, la Symbioz excelle par son habitabilité généreuse pour un SUV compact, avec un empattement de 2,67 mètres qui libère un espace aux jambes arrière impressionnant – jusqu'à 180 mm en position standard. La banquette coulissante sur 160 mm, une rareté dans la catégorie, permet d'adapter l'habitacle aux besoins : mode passager pour les longs trajets professionnels ou mode coffre pour transporter du matériel. Le coffre, d'une capacité de 492 litres (extensible à 1 455 litres), avale sans peine valises et échantillons, avec un plancher plat qui facilite le chargement.
Les matériaux mixtes (sellerie tissu/Alcantara en finition Techno) offrent un bon compromis confort/durabilité, et les sièges avant chauffants maintiennent une température agréable lors des hivers urbains. L'écran tactile OpenR de 10,4 pouces, intégré à un cockpit numérique de 10,25 pouces, centralise les commandes avec une interface fluide, bien que les menus secondaires soient parfois surchargés. Les points faibles ? Les aérations centrales basses pour les passagers arrière et un isolation phonique perfectible sur l'autoroute, où le bruit de roulement s'invite. Pour les entreprises, cette modularité fait de la Symbioz un allié précieux pour les équipes nomades. Découvrez comment optimiser le TCO de tels véhicules avec notre simulateur dédié.

Ambiance et ergonomie quotidienne
En usage professionnel, l'éclairage d'ambiance paramétrable et les ports USB-C multiples (quatre au total) facilitent les recharges de smartphones lors de réunions itinérantes. La qualité perçue progresse par rapport aux anciennes générations, mais reste en deçà des standards coréens.

La motorisation E-Tech Full Hybrid 160 ch repose sur un système éprouvé : un bloc essence 1.8 atmosphérique de 109 ch (80 kW) associé à deux moteurs électriques, un principal de 50 ch pour la traction et un de 20 ch en générateur. La puissance cumulée atteint 160 ch et 205 Nm de couple instantané électrique, couplée à une batterie lithium-ion de 1,2 kWh rechargeable par récupération d'énergie. La boîte automatique multimode à 4 rapports thermiques et 2 électriques assure des transitions fluides sans embrayage classique, éliminant les à-coups en ville.
Cette architecture brille par son efficacité : 80 % des trajets urbains se font en mode électrique pur jusqu'à 105 km/h, avec un démarrage silencieux qui réduit le stress en embouteillage. Cependant, en accélération soutenue, le thermique monte rapidement en régime (jusqu'à 5 500 tr/min), générant un bruit rauque peu raffiné, et le couple limité à 205 Nm peine face à des hybrides plus puissants. Pour les flottes, cette sobriété (CO2 à 98 g/km, Crit'Air 1) minimise la TVS et les restrictions ZFE. Reliez cela à nos avantages fiscaux pour les hybrides en entreprise, qui s'appliquent aussi aux mild-hybrides comme celui-ci.
Performances techniques
0 à 100 km/h en 9,6 secondes, vitesse max à 175 km/h : suffisant pour un usage mixte, mais sans enthousiasme sportif.
Sur route, la Symbioz démontre une polyvalence remarquable. En ville, le mode hybride gère intelligemment les phases électriques, glissant sans effort dans le trafic parisien, avec une direction précise et une garde au sol de 18 cm qui absorbe les dos d'âne. Sur autoroute, la tenue de route reste stable jusqu'à 130 km/h, grâce à des suspensions bien calibrées qui filtrent les imperfections sans roulis excessif.
Critique : les pneus de série (215/55 R18) génèrent un bruit de roulement marqué au-delà de 110 km/h, et la direction manque de feeling en courbes serrées, privilégiant le confort sur le dynamisme.
Comportement en conditions variées
Sur routes secondaires sinueuses, le châssis Multilink arrière assure un équilibre neutre, mais le poids de 1 538 kg se fait sentir en montée.

Non rechargeable sur prise, la Symbioz mise sur une autonomie totale estimée à 1 000 km en cycle mixte WLTP, grâce à un réservoir de 52 litres et une consommation de 4,3 à 4,7 l/100 km. En mode électrique seul, environ 50-60 km en ville sont possibles, rechargés par freinage et décélération. Les tests réels confirment une moyenne de 4,5 l/100 km sur autoroute à 120 km/h, idéal pour les déplacements intersites sans contrainte de bornes.
Le point faible : l'absence de plug-in limite l'optimisation en zone urbaine dense, où un PHEV rival comme le Peugeot 3008 offrirait plus de km en EV. Pour les entreprises, cela simplifie la logistique, pas de câbles ni de planning de recharge, mais renforce la dépendance à l'essence. Avec notre offre Evera Lease, intégrez-la facilement dans une flotte hybride pour un TCO maîtrisé.
Efficacité énergétique réelle
En hiver, la consommation grimpe à 5,2 l/100 km, mais reste compétitive face aux thermiques purs.
La Symbioz embarque un arsenal complet pour 2025 : système ADAS niveau 2 avec régulateur adaptatif intelligent, maintien dans la voie actif et freinage d'urgence à 360°. L'OpenR Link intègre Google Built-in pour une navigation fluide et des mises à jour OTA, tandis que la caméra 360° et les capteurs de stationnement facilitent les manœuvres en parking d'entreprise. La connectivité 4G permet le suivi via l'app My Renault.
Sécurité et connectivité
Cinq étoiles Euro NCAP, avec sept airbags et détection de fatigue.
Tarif de base à 37 400 € en finition Techno, grimpant à 39 900 € pour la finition Esprit Alpine, la Symbioz se place dans la moyenne du segment. Sans malus écologique (CO2 <100 g/km), et avec une TVS réduite à 6 €/mois, le TCO en LLD (environ 450 €/mois sur 48 mois/60 000 km) séduira les flottes. Options comme le toit pano (+800 €) gonflent la facture, mais l'équipement de série (climat bi-zone, aide au stationnement) compense.
La Symbioz se mesure à la Toyota Corolla Cross Hybrid (175 ch, 38 900 €), plus fiable mais moins modulable ; au Kia Niro Hybrid (141 ch, 35 000 €), plus petit mais garanti 7 ans ; ou au Honda HR-V e:HEV (131 ch, 36 000 €), agile mais coffre plus petit. Elle surpasse le Peugeot 3008 Hybrid en habitabilité, mais pêche en agrément routier face à la fluidité Toyota.
Son atout : la banquette coulissante et le prix sans malus en font un choix pragmatique pour les entreprises françaises, où la fiabilité Renault progresse. Moins premium que le Hyundai Tucson, elle cible les budgets modérés.
La Renault Symbioz E-Tech Full Hybrid 160 ch s'affirme comme un SUV hybride pragmatique, idéal pour les flottes d'entreprise cherchant à verdir sans révolutionner leurs habitudes. Ses forces sont sa modularité, sa sobriété et sa fiscalité douce. Les faiblesses, comme le bruit moteur et un design consensuel, la relèguent à un rôle de second couteau face à des japonaises plus abouties. Pour les PME et ETI, elle représente un investissement rentable, surtout en LLD via Evera Lease. Si votre stratégie privilégie l'hybride non rechargeable, testez-la ; sinon, explorez nos essais électriques comparables pour une électrification plus poussée.




